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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 07:39

Terrorisme et intégrisme

Je viens de lire l'article n°42 du Centre Français de recherche sur le Renseignement (Bas les masques).

J'approuve et j'apprécie surtout la conclusion (Les mesures qui s'imposent). Toutefois je regrette que tout au long de l'article il soit fait une confusion entre l'intégrisme et le terrorisme.

Je suis un agnostique et ne crois en rien, mais je ne confonds pas les croyances intégristes avec le terrorisme d'Al-Qaïda ou de Daesh. Ce dernier est en réalité une forme de guerre subversive faite au Monde Occidental par ceux qui nous détestent (parce que ils nous envient), et qui prennent pour justifier leurs actes criminels le prétexte de la religion. Toute religion, dans ses excès, peut être une justification du crime. Tous les assassins ont bonne conscience, et la religion peut être la bonne conscience d'odieux criminels. Nous l'avons constaté au XVème siècle quand les juifs que les catholiques de la Péninsule Ibérique sacrifiaient dans des autodafés ont été accueillis par les musulmans du Maroc. Je pense que les Arabes (d'Arabie) et peut-être aussi les Turcs ont aidé et aident peut-être encore les terroristes islamiques, mais je ne confonds pas les terroristes avec tous les intégristes. Il existe des intégristes dans toutes les religions, et je constate d'ailleurs qu'il existe aussi un intégrisme laïque. Je méprise les intégristes de quelque bord qu'ils soient, mais je ne pense pas qu'il faille les combattre. Je pense par contre qu'il convient de concentrer nos moyens sur les terroristes qui se disent religieux, et qui ne sont qu'une partie des intégristes, intégristes que par ailleurs je trouve tous stupides et méprisables.

Claude ANTON 17 février 2016

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 17:29

Le sceptique

Je ne crois pas en Dieu, je ne crois pas au Diable.

Les religions des hommes me paraissent des fables,

Et quant à la science qui toujours se construit

Sur les ruines des dogmes qu'elle-même a bâti,

Comment ajouter foi à ses lois, ses formules

Puisqu'elle-même un jour les déclarera nulles.

Non, je ne crois en rien, ni au Dieu ni au Diable,

Ni même en la science construite sur le sable.

Même ce que je pense n'est pas digne de foi

Puisque je reconnais que de nombreuses fois

J'ai dû changer d'avis et admettre pour faux

Ce que j'avais cru vrai, m'étant pris en défaut.

Je ne crois pas en Dieu, ni même en la science,

Et ne crois pas non plus aux fruits de ma conscience.

Je ne crois donc en rien, je baigne dans le doute,

Je ne m'appuie sur rien pour poursuivre ma route.

Mais quelle est cette route ? La route du passé

N'est plus qu'un souvenir en partie effacé,

Et celle à venir m'apparaît une image

Qui change quand j'avance et fuit comme un mirage.

Moi-même en avançant, je change constamment

Et l'être que je suis n'est lui qu'en ce moment.

Dire : je suis encore l'être que j'ai été,

C'est un acte de foi, pas une vérité.

« Je pense donc je suis ? » Il faut dire peut-être :

« Je suis ce que je pense et ce que je crois être. »

Claude ANTON, 12-13 février 2016

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 10:27

PROTHESES AUDITIVES

Chères, très chères surtout pour celles ou ceux qui ont peu de moyens financiers.

Ces appareils sont cependant fabriqués sur mesure aussi bien pour les supports que pour les mécanismes. Les mécanismes sont de la micro électronique.

Normalement lorsqu'ils sont livrés aux personnes concernées il est précisé qu'à la moindre gêne, au moindre dérèglement, il est indispensable de revenir vers son audio prothésiste.

Tout nouveau réglage, toute nouvelle visite ou même renvoi pour révision ou nouvelle fabrication (dans le délais normalement de deux ans de garantie), fait partie du "suivi" du "service après vente", donc est gratuit. Et ce autant de fois que nécessaire. Important aussi à signaler : avec les années le physique, l'ensemble du corps se modifient avec l'âge et il est donc indispensable d'ajuster les appareils à ce corps qui bouge et se transforme.

Or nombre de personnes qui acceptent de se faire appareiller acceptent difficilement de faire ce suivi régulier gratuit qu'elles trouvent trop contraignant. Elles sont donc déçues et découragent d'autres personnes qui auraient bien besoin de porter des appareils. Et ainsi ces mêmes personnes disent que ces appareils ne servent à rien qu'à mettre de l'argent dans les poches des audio prothésistes qui s'enrichissent sur leurs dos. Mais peu de personnes réagissent par rapport aux vendeurs d'appareils beaucoup moins chers, certes (dix fois moins cher), mais qui ne font qu'augmenter les sons sans ternir compte de la pathologie particulière, individuelle de l'individu.

Des associations de consommateurs montrent du doigt négativement les audioprothésistes.

Comme dans tous corps de métiers il y a très certainement de mauvais professionnels, voire même des véreux. Mais il n'est pas nécessaire de généraliser.

Etre appareillé est absolument indispensable car la personne peut éviter l'isolement. Cela retentit aussi la dégradation de l'audition. De plus cet appareillage a des répercussions sur l'ensemble de l'organisme et du psychisme. Une meilleure entente physique est un bien aussi pour l'entourage qui peut mieux communiquer avec la personne mal entendante.

Bien soigner l'audition peut réduire d'autres frais de santé.

Il semblerait qu'un meilleur remboursement par la sécurité sociale, avant même les mutuelles, permettrait à plus de personnes d'accéder à l'appareillage et par contre coup amènerait fort probablement une baisse des prix...et ce que réclament les associations de consommateurs il existerait peut-être plus de concurrence, mais ce dernier point n'est pas le plus important.

Marie-Jeanne, le 12 février 2016

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 18:16

URGENCE ET DECHEANCE

Les personnalités politiques et les médias nous parlent d'une guerre que font à l'Occident les extrémistes musulmans d'Al-Qaïda, de Daech, et d'autres djihadistes plus ou moins terroristes. La chose en effet est à prendre au sérieux, car il y a treize siècles, avec les moyens de l'époque, des chameliers commerçants du Désert d'Arabie ont conquis en une centaine d'années tout le sud du Bassin méditerranéen... jusqu'à Poitiers. Mais de nos jours les choses vont bien plus vite !

Il est donc urgent que l'Occident se défende et se dispose lui aussi à entrer en guerre, une guerre défensive. Mais quand un pays ou une coalition de pays est en guerre, toutes les ressources et les énergies qui concourent au bien-être des individus se reportent sur l'effort de guerre. Dans les années 1930, pendant que l'Allemagne construisait son arsenal, la France vivait au rythme de la rumba et s'offrait les congés payés, ce qui l'a conduite à passer sous la domination hitlérienne.

J'ai bien peur qu'en ce moment en Occident, les populations ne veuillent se priver, ni de leur confort ni d'un peu de leur liberté, alors qu'elles sont menacées par des individus de plus en plus nombreux qui eux, peuvent aller jusqu'au sacrifice de leur vie pour les combattre : quand les dirigeants des pays occidentaux, dont particulièrement la France, prennent des mesures dites d'urgence qui restent bien timides compte tenu de la situation - car on est très loin de la « mobilisation » - des voies s'indignent de la moindre limitation de liberté. Et comme les dirigeants de ces pays ménagent davantage l'espoir de leur réélection que l'intérêt de la Nation qui leur a été confiée, ils occupent l'opinion publique par des palabres absurdes autour d'une soi-disant déchéance dont ceux qui sont prêts à mourir pour tuer n'ont que faire.

Claude ANTON, 6 février 2016

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 17:18

LA COLERE DES AGRICULTEURS ET DES ELEVEURS

Régulièrement, périodiquement, des éleveurs et des agriculteurs manifestent car leurs revenus, surtout si nous les comparons à leur temps de travail journalier, hebdomadaire et mensuel, sont ridicules.

Notre mode de vie et de fonctionnement nous a conduis à leur imposer des modes d'élevages et de cultures mono productions et extensives. Nous avons copié les Etats-Unis pour être, soit disant, toujours plus compétitifs. Et donc nos éleveurs et producteurs ont dû investir dans du matériel et des machines énormes à prix très élevés. Mais pour que ces investissements soient rentables il a fallu faire disparaître de petits élevages, de petites exploitations. Et les normes excessives d'hygiène ont, elles aussi, exigé du matériel « adéquat », toujours plus performant et cher, pour faire comme aux Etats-Unis, prévenir tous les risques etc. Prévention excessive qui fragilise nos santés par ailleurs.

Avec ces mono élevages et mono productions intensifs le jour où un problème quelconque apparaît une grande partie ou toute la production est impactée et c'est alors la catastrophe pour l'exploitant !

Pour en rajouter un peu aux charges et aux complications nous avons développé les grandes surfaces qui s'adressent à de grandes industries...Et voilà que pour être rentables elles imposent leurs normes. Et lorsque quelques personnes osent dire que ce système de fonctionnement est une honte la réponse est qu'il permet à tout un chacun de venir faire les courses qu'il veut à moindre coût, à peu près quand il veut et qu'il permet de créer des emplois.

Cependant dans ce mode de fonctionnement nous occultons différents points.

Premièrement la qualité de nombreux produits vendus.

Deuxièmement le salaire, souvent très bas, que perçoivent les personnels qui fabriquent, préparent, etc. pour que nous ayons des produits toujours le moins cher possible.

Troisièmement l'impact écologique des moyens de fabrications et élevages (traitements divers, cultures hors sol, forages divers et variés...), des temps et moyens de transports...

Quatrièmement les moyens et temps de déplacements pour se rendre dans ces grandes surfaces qui sont toujours dans les périphéries des villes en « zone d'activités commerciales » ; Ce que nous croyons économiser sur les achats nous l'engloutissons dans les temps et frais de déplacements !!!

Et l'analyse peut encore aller plus loin.

Mais qui est responsable ?

Nous, individuellement et collectivement, puisque nous en demandons toujours plus et continuons toujours plus à rentrer dans ce système.

Hasardez-vous à dire que vous donnez la priorité aux petits commerçants locaux, à acheter proximité, qualité (production locale conventionnelle ou biologique), produits de saison, que vous préparez vos repas vous-mêmes... les réponses ne tardent pas : « ça se voit que tu as les moyens » (même si en face les personnes ne connaissent pas vos moyens), « ça se voit que tu as le temps » (même si en face les personnes ne savent pas de quel temps vous disposez et bien souvent n'ont pas fait le calcul du temps passé pour se rendre et tourner dans les grandes surfaces pour faire les courses, ni à calculer le temps passé pour cuisiner tel ou tel plat plutôt que le commander -il coûte plus cher- ou à le faire décongeler). Nous posons-nous la question de la richesse qu'il y a à réaliser des plats et autres menus travaux avec ses enfants, plutôt que de les avoir avec soi dans la voiture et les grands magasins pour faire les courses, ou de se soucier de comment les faire garder pendant que nous faisons les courses ? Réalisons-nous la richesse de la relation humaine qu'il y a à aller se servir auprès des commerçants de quartiers ou locaux (commerçants qui sont tout à fait capables de nous faire crédit parce que nous avons oublié notre porte-monnaie ou qu'il nous manque un peu d'argent, ou qui veulent bien attendre que le salaire ou telle ou telle somme d'argent nous ait été versé (chose que ne peut pas faire la caissière ou le caissier de la grande surface même si elle ou il nous connaissent très bien) ?

Mais qui est responsable ?

Nous, individuellement et collectivement, puisque nous en demandons toujours plus et continuons toujours plus à rentrer dans ce système.

Aujourd'hui les éleveurs et agriculteurs font grève. Leurs situations est certes peu enviables.

Mais comme pour toutes les manifestations de quelques corps professionnels qu'il s'agisse, peut-on cautionner la destruction de bâtiments, de matériel, de nourriture (aussi contestable que soit la qualité et l'origine de celle-ci) ? Comment oser dire ensuite qu'il ne faut pas être condamné pour ces actes ? Comment peut-on, au nom d'une juste cause, déverser des litres de lait ou autres aliments alors que tant de personnes sont dans le besoin ? Pourquoi aller pourrir des bâtiments, des rues etc. ce qui va coûter ensuite une fortune au contribuable pour nettoyer, réparer ?

J'ose aller plus loin dans la réflexion. Les mêmes personnes qui réclament aux grandes industries, aux grandes surfaces de mieux les rémunérer ne les trouve-t-on pas dans ces mêmes grandes surfaces pour acheter le moins cher possible des produits qui ne relèvent pas de leurs productions ???

Je ne défendrai et ne soutiendrai pas la destruction du bien public et le gaspillage de nourriture et matériel même au nom de revendications que je peux soutenir.

Je ne défendrai et ne soutiendrai pas les personnes qui s'autorisent, même sous le coup de la colère et du désespoir, la destruction du bien public et le gaspillage de nourriture et matériel même au nom de revendications que je peux soutenir.

Mais qui est responsable ?

Nous, individuellement et collectivement, puisque nous en demandons toujours plus et continuons toujours plus à rentrer dans ce système.

Beaucoup d'entre nous accusent l'Europe.

Mais l'Europe est représentée par des Politiques de chaque pays qui siègent, débattent et prennent des décisions.

Ces Politiques sont celles et ceux que nous élisons.

Qui est responsable ?

Nous, individuellement et collectivement, puisque nous en demandons toujours plus et continuons toujours plus à rentrer dans ce système.

Nous sommes chacun(e) responsable individuellement et collectivement.

Le 04 février 2016

Marie-Jeanne

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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 18:47

LES LOUPS

Les loups gagent du terrain en France. Ces prédateurs naturels ne se répandent plus sur une terre naturelle. S'ils étendent leur territoire sur des zones d'élevage, c'est qu'ils trouvent plus facile d'égorger des moutons domestiques que de courir derrière les lapins. Les éleveurs protestent, et l'Etat autorise l'abattage des loups, tout en le réglementant. Mais alors ce sont les défenseurs de la Nature qui protestent. En effet pourquoi ne pas laisser la Nature, dans sa grande sagesse équilibrer elle-même ses espèces ? Et d'ailleurs pourquoi vouloir à tout prix protéger les moutons français alors que les gigots de Nouvelle Zélande ne sont pas chers ? Oui mais transporter les gigots d'un bout à l'autre de la Terre, ce n'est pas très naturel non plus. Ce conflit entre les éleveurs et les défenseurs de la Nature, bien difficile à régler, pour ne pas dire impossible, n'est qu'un aspect d'un problème bien plus vaste et bien plus ancien : Roy Lewis, dans « Pourquoi j'ai mangé mon père », raconte le conflit entre deux humains primitifs : Edouard, qui invente l'alimentation carnée, et Vania, qui veut vivre comme il a toujours vécu, en mangeant des végétaux. Bien sûr, il s'agit là d'une fiction, mais il y a dix millénaires, quand les hommes ont commencé à élever le bétail et cultiver la terre, ils ont transformé la faune et la flore primitives en éradiquant bien des espèces ! On dit : « On n'arrête pas le progrès ». Mais qu'est-ce que le progrès ? − Le progrès, c'est le passage d'un mode de vie à un autre, qui apparaît meilleur. Mais l'Homme, comme tout être, vit dans un environnement qu'il exploite pour vivre, et le changement de son mode de vie ne peut se faire que par le changement de l'exploitation de son environnement. Cela signifie que l'Homme ne peut pas changer son mode de vie sans changer la Nature. Il y a deux siècles, il a appris à transformer la chaleur en énergie mécanique, qu'il a ensuite appris à convertir en électricité. Cela a mis à sa disposition des quantités d'énergie considérables, qui ont permis aux Occidentaux de transformer profondément leur mode de vie, mais en exploitant les combustibles fossiles, transformant l'atmosphère et le climat. C'est de nos jours l'ensemble de l'Humanité qui souhaite accéder au mode de vie occidental. Cela signifie que la quantité d'énergie consommée par l'Humanité sera multipliée par trois ou quatre dans les décennies à venir. Même si nous parvenions à produire cette énergie par le vent et le soleil, les moyens mis en œuvre imposeraient des modifications considérables au milieu naturel.

Nous voulons épargner les loups, alors faisons comme l'oncle Vania : ne mangeons pas de mouton.

Claude ANTON 17 janvier 2016

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 06:52

PLUS JAMAIS CA …

Nous ne cessons d'entendre "plus jamais ça" depuis plus d'un an.

Cette expression refait surface régulièrement lorsqu'il y a un événement qui touche un certain nombre d'individus chez nous.

C'est ce qui s'est répété aussi tout au long de 2015 lorsqu'il y a eu toutes les commémorations pour les deux dernières guerres mondiales.

Mais en écoutant les informations, en regardant certains reportages, en lisant certains articles de journaux qu'en est-il ?

Depuis la fin de la dernière guerre mondiale n'y a-t-il pas eu, n'y a-t-il pas des génocides ? Que faisons-nous ?

N'y a-t-il pas eu, n'y a-t-il pas, des guerres, ou le despotisme de leurs dirigeants, qui font que des populations entières quittent, à contre cœur, leurs pays espérant pouvoir vivre librement et en paix ailleurs ? Que faisons-nous ?

"Plus jamais ça" et comment se fait-il qu'il y ait aujourd'hui et depuis quatre ans maintenant des populations entières qui fuient au risque de leurs vies, femmes et enfants compris, et que leur accueil nous pose tant problème ? Et comment se fait-il que nous continuions à traiter et commercer avec des gouvernants et des notables qui abusent de ces populations ?

"Plus jamais ça", quels sont les actes concrets quotidiens ou de long terme que notre Etat, notre société, nous, chacun(e), individuellement faisons-nous pour qu'enfin des espoirs de Paix puissent devenir des réalités ?

Marie-Jeanne, le 10 janvier 2016

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 06:48

COMMEMRATIONS SUITE...

Anniversaires, commémorations... 2016 ressemblera-t-elle à 2015 ?

03 janvier 2016 : déjà de nombreux commentaires et intervenants nous annoncent et nous parlent de François Mitterrand, de sa vie et de sa carrière politiques et de ses mandats de Président de la République...des références...

Avec la commémoration de l'anniversaire des vingt ans de sa mort nous allons avoir l'anniversaire de ses cent ans de naissance !

Commémorations des différents attentats et décorations et nominations diverses, bien sûr avec cérémonies et paroles "de réconfort". Ces commémorations ne font-elles pas beaucoup plus publicité aux personnes qui les ont commises que parler de l'Histoire ?

Détailler à longueur de journée, par les médias, toutes les mesures de sécurité bien détaillées que l'Etat veut mettre en place pour nous protéger et empêcher les actions terroristes, ne sont-elles pas plus de mise en insécurité puisqu'elles avertissent les acteurs des actions terroristes des éléments qu'ils (elles) risquent rencontrer ?

Que de propos paternalistes qui nous sont adressés comme si nous étions de petits enfants, des immatures !

Et pendant ce temps là les situations et problèmes de société, de gestion, de finance et de vraie démocratie reste en suspend et les avis et propositions de la population sont ignorés.

Qui va souligner réellement parmi nos Politiques de l'anormalité de faire carrière politique et prendre les décisions nécessaires pour que ces situations disparaissent ?

Comment peut-on comprendre et agir pour les vraies questions sociétales et politiques lorsque la seule carrière est politique, même si les mêmes personnes ont fait des études élevées et lisent beaucoup ?

Quel(le)s sont les électrices et électeurs qui finiront par élire des personnes qui correspondent beaucoup plus aux réalités de notre société ?

Peut-être alors des préventions et des réponses seront apportées aux comportements de tous les extrémistes, car certaines paroles et attitudes peuvent être génératrices d'actions violentes.

Marie-Jeanne, le 10 janvier 2016

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 07:38

ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE FRANCOIS MITTERRAND

Anniversaires, commémorations... 2016 ressemblera-t-elle à 2015 ?

03 janvier 2016 : déjà de nombreux commentaires et intervenants nous annoncent et nous parlent de François Mitterrand, de sa vie politique et de ses mandats de Président de la République...des références...

Avec la commémoration de l'anniversaire des vingt ans de sa mort nous allons avoir l'anniversaire de ses cent ans de naissance ! Et pendant ce temps là les situations et problèmes de société, de gestions, de finance et de vraie démocratie reste en suspend et les avis et propositions de la population sont ignorés.

Quelques repères (bien sûr liste non exhaustive) concernant cet homme d'Etat :

François Mitterrand sera agent contractuel sous le régime de Vichy et soutiendra René Bousquet jusqu'à sa mort.

En 1954 il est ministre de l'intérieur et opposé à l'indépendance de l'Algérie et surtout contre De Gaulle.

En 1956, alors qu'il est garde des sceaux, il donne son aval aux nombreuses sentences de mort (45 au moins) prononcées par les tribunaux algériens.

En 1958 il votera contre le référendum sur la Constitution de la Vème République pour s'opposer au Général De Gaulle.

Au début de sa carrière politique François Mitterrand n'était pas socialiste. Il semblerait qu'ayant des ambitions auxquelles il n'arrivait pas à aboutir, soit être président de la République (en 1965 il est battu face au général De Gaulle), il s'inscrira au parti socialiste pour en devenir le secrétaire général et avoir la possibilité d'accéder au poste suprême.

Il se présente une nouvelle fois aux élections présidentielles mais les perd de nouveau face à Valéry Giscard d'Estaing.

En 1981 il récidive. Pour être sûr de passer, car le parti socialiste n'est pas très important, il conçoit un programme avec, entre autre, le parti communiste. N'étant pas sûr de passer, pour récupérer des voix de gauche, il avait promis le passage au 35h pour le temps de travail, entre autres promesses. Grâce aux autres partis de gauche et aux accords, non officiels, avec Jacques Chirac (qui ne veut pas que Valéry Giscard D’Estaing soit réélu pour un deuxième mandat de président de la République) il sera élu président... Très vite il laissera une bonne partie son programme de campagne de côté et donc les autres partis de la gauche avec lesquels il avait fait campagne.

Les 35h seront mises en place sans beaucoup de réflexion et depuis cette réglementation revient sans arrêt dans les débats... car le chômage continue à augmenter inexorablement.

Sous sa présidence la peine de mort sera abolie. Mais cette loi, à laquelle j'adhère pleinement, n'est pas de son fait : elle revient à Robert Badinter.

Il avait promis de changer la Constitution de la Vème République (qui donne tous pouvoirs au Président : décider une guerre tout seul, revenir sur un programme tout seul, changer des éléments de la Constitution tout seul...), mais une fois élu il dira que même s'il n'est pas d'accord , il trouve que pour lui-même cette Constitution de la Vème République lui convient.

C'est durant son mandat qu'il y aura le problème du sang contaminé, dont finalement seule Madame Georgina Dufoix restera sur la touche.

C'est encore pendant son mandat que le Rainbow Warium causera un problème grave du point de vue international. Mais cet événement semble lui aussi être tombé aux oubliettes et des personnes politiques, entre autres le premier ministre de l'époque, qui étaient à la manœuvre ont pu continuer jusqu'à présent à jouer un rôle politique à des places de choix, sans être inquiétées, se faisant même « donneurs de leçons » à l'heure actuelle.

Durant une bonne partie de ses responsabilités d'élu de la République il aura une double vie conjugale (soit une deuxième famille, soit de la polygamie que l'on n'accepte pas pour d'autres personnes) cachée, qui se vivra sur le dos des contribuables. Aujourd'hui nous entendons des défenseurs de François Mitterrand dire que d'autres politiques ne se privent pas d'avoir concubins ou concubines. Ce n'est pas mieux, ni une justification de mon point de vue.

François Mitterand est actuellement considéré comme un Dieu, un roi. Peut-être bientôt en ferons nous un saint, mais attention un saint laïc, laïcité extrémiste de notre époque l'exige !!!

Marie-Jeanne, le 10 janvier 2016

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 12:55

Les attentats de janvier 2015

Depuis le début de l'année, tout au long des journées nous entendons parler dans les médias des attentats de janvier 2015, et aussi de ceux de novembre, mais surtout de Charlie Hebdo.

Comme je l'ai dit et écrit je n'approuve pas du tout les attentats.

Je comprends que les familles et les amis puissent être très touchés et perturbés par ces actes. Elles ont bien évidemment besoin d'être soutenues. Bien sûr qu'il faut retrouver les organisateurs et les exécuteurs et les punir mais certainement pas par la déchéance de nationalité : elles et ils n'en ont rien à en faire (étant prêt(e)s) car celles et ceux sont des individus qui haïssent tellement leur Nation qu'elles et ils souhaitent sa perte et qui sont prêt(e)s à mourir pour être considéré(e)s comme des martyrs.

Cependant aujourd'hui, comme après le 07 janvier 2015, je ne comprends pas cet excès de paroles, d'images, de témoignages concernant Charlie Hebdo.

Charlie Hebdo est un journal qui a fait le choix de produire des caricatures, surtout concernant toutes les religions. Je ne pratique aucune religion mais, alors que les journalistes et dessinateurs de ce journal, disent combattre les extrémistes en tout genre, je trouve qu'eux-mêmes sont intolérants et à la limite de l'extrémisme par ce qu'ils produisent.

Je le répète : je n'approuve pas du tout les attentats.

Cette profusion de déclarations et de manifestations fait bien le jeu de toutes les personnes qui sont tentées de passer à l'acte.

Je comprends qu'un policier, un gendarme, un militaire, qui est attaqué voire tué mérite une reconnaissance de la nation.

Toutes les personnes qui sont des victimes simplement parce qu'elles vivent à tel ou tel endroit où les terroristes ont décidé de frapper méritent bien sûr une attention de l’Etat ainsi que leurs proches qui n'ont été épargnés que pour les pleurer.

De même les personnes qui ont choisi d'exercer une profession qui dérange, mais qui est reconnue comme légale dans notre pays, au nom de la liberté d'expression, ont droit aussi, comme tout citoyen à cette attention.

Certains corps de métiers, certaines fonctions, qui sont au service de l’état et donc de la population française, ont droit à des protections financées par le budget de l’état, donc pour partie avec nos impôts.

Je ne comprends pas que des privés, comme Charlie Hebdo, puissent bénéficier des mêmes services. Bien sûr les employé(e)s sont menacé(e)s mais... elles et ils ont fait un choix maintenu.

Je comprends l'épouse du policier qui a été tué et qui veut comprendre comment cela a pu être possible. Son mari était en service officiel de protection.

Actuellement, depuis un an, en contre-réaction, notre gouvernement, et de nombreux politiques, réagissent prennent des décisions et proposent des actions. Mais pour moi tout ce qui est proposé n'est que de « la poudre aux yeux » avec des arrières-pensées très électoralistes. Mais je n'entends de leurs parts aucune réflexion de fonds alors que certaines personnes civiles font des propositions.

Notre société est malade. Les seuls remèdes qui sont proposés par les politiques ne sont « qu'emplâtres sur une jambe de bois ».

La presse sous toutes ses formes n'est absolument pas aidante en rabâchant toujours les mêmes choses.

Je le répète : je n'approuve pas du tout les attentats.

Mais quand nous poserons-nous les vraies questions pour prendre les décisions qui risqueraient d'avoir le plus de chance de venir en aide à toutes ces personnes qui sont complètement perdues et cherchent des raisons de vivre, et de mourir en (soit disant) martyres, en se lançant dans des actions terroristes ? Quelles prises donnons-nous et laissons-nous aux « metteurs en scène » ?

Je le répète : je n'approuve pas du tout les attentats.

Je le répète : je n'approuve aucun extrémisme, même l'extrémisme laïque.

Notre président, nos politiques vont-ils en 2016, comme en 2015, passer leur temps à faire des commémorations qui n'apportent aucune solution efficace.

Marie-Jeanne , le 07 janvier 2016

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