Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 07:19

courrier au magazine solidaire "debout"

Hier j'ai entendu parler de votre nouveau journal "gratuit".
L'idée, le but de ce journal paraît être intéressant.
Par contre je suis toujours gênée lorsque j'entends parler de gratuité. La gratuité n'existe pas. Même lorsque je fais une action en tant que bénévole, ce qui m'arrive régulièrement, je sais que ce n'est pas gratuit: que j'en ai conscience ou non sur le moment j'y gagne toujours personnellement quelque chose, une reconnaissance, une acquisition ou un approfondissement de compétences, de connaissances etc.
Comment va être financer ce journal? Quelles personnalités ou entreprises de la société vont apporter des fonds? Est-ce que ce sera les mêmes que celles et ceux qui par ailleurs incitent les individus à se plonger dans les difficultés? Ou bien aurez-vous des fonds, même petits, venant du commerce de proximité?

Marie-Jeanne, le 27 08 2014

Partager cet article
Repost0
1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 16:32

LES COMMERÇANTS MENTENT, MAIS ILS CROIENT CE QU'ILS DISENT.

LES JOURNALISTES MENTENT CAR EN GÉNÉRAL ILS NE SAVENT RIEN DE CE DONT ILS PARLENT.

MAIS LES POLITICIENS MENTENT PARCE QU’ILS SAVENT QUE, S'ILS NE MENTENT PAS, IL NE SERONT PAS RÉÉLUS.

Claude ANTON 1er août 2014

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 17:19

MONDIAL

Nous sommes mi-juillet et le Mondial s'achève,

Mais la Compétition pour la France fut brève.

Les Bleus, éliminés, sont rentrés l'autre jour ;

Des supporters fidèles ont fêté leur retour.

Le Mondial se termine, et moi, ce qui m'étonne,

Et qui semble pourtant ne surprendre personne,

C'est qu'ils étaient là-bas, et ne sont pas restés,

Et qu'ainsi ces héros n'ont pas pu assister

Aux plus importants matchs de la Compétition.

Ces héros du ballon, orgueil de la Nation,

Encensés par les foules, touchent de hauts salaires,

Et pourtant le foot-ball ne semble pas leur plaire.

Claude ANTON juillet 2014

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 17:00

PUPILLES DE L'ETAT

Une pétition pour que les filles de l'institutrice tuée lors de son excercie professionnel soient reconnues pupilles de l'Etat circule.

Je la signe mais j'ai fait un petit commentaire qui, malgré tout, ne traduit pas toute ma pensée.

Je suis gênée de voir écrit que la maman qui a tué l'institutrice a fait un acte meurtrier froid et cruel, sauvagement alors qu'elle n'a pas encore été jugée et qu'elle est présentée comme une personne malade et ayant des troubles comportementaux, et de ce fait connue des services compétents.

Au demeurant je suis entièrement d'accord que les filles de l'institutrice soient reconnues pupilles de l'Etat.

Par là je veux attirer l'attention de notre Président et de son gouvernement sur des décisions qui sont prises concernant les économies.

Ces économies ne sont certainement pas à réaliser sur la diminution des infirmières, médecins et personnels de santé.

Peut-être que cette personne, mieux suivie, "ne serait pas passée à l'acte" suivant la formule consacrée. Des économies sont certainement à faire pour la santé sur une gestion autre des finances, de type plus administratif.

Quand aux enseignants leur travail est essentiel et primordial, après l'éducation donnée par les parents, pour faire en sorte que les jeunes générations puissent avoir, au fil de leur évolution et en fonction de leurs âges et adapté à ceux-ci, une place réelle dans notre société.

Malheureusement nous sommes depuis longtemps dans une société laxiste, dans laquelle les adultes se désengagent de leurs rôles. Les repères sont mélangés: à la fois nous maintenons nos enfants dans la dépendance et l'infantilisme (pour exemple voir, entre autre, les émissions de télévision pour les enfants) et en même temps nous leur demandons de se comporter comme des adultes (pour exemple en laissant croire que si un "gamin" ou "une gamine" n'a pas "un ou une petit(e) ami(e) à la préadolescence, ou eu des relations sexuelles à l'adolescence, il ou elle sont anormaux. De plus la plupart des adultes se comportent (attitudes, tenues vestimentaires, langages...) comme des enfants, comme des adolescents, de façon immature. Voir les émissions-jeux auxquelles se plient nombre d'adultes, par exemple !

Comment dans ce contexte les enseignants peuvent-ils être respectés?

Notre société est en grande difficulté car il n'y a plus de vrais repères.

Ce n'est pas avec toutes les propositions qui sont faites, par nombre de nos politiques, à ce jour, que nous nous en sortirons car elles disent tout et son contraire.

Encore pour exemple: faire voter les jeunes à partir de 16 ans ou leur permettre d'avoir le permis de conduire à 17 ans et dans un même temps vouloir les considérer comme mineurs jusqu'à 21ans!!!!

Je m'arrête là car il y aurait encore beaucoup de contre sens à souligner.

Adultes, comportons nous en adultes responsables et peut-être que bien des problèmes s'estomperont. Mais nous ne pourrons jamais tout prévoir et empêcher.

Marie-Jeanne, le 12 07 2014

Partager cet article
Repost0
27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 08:59

Quand j'étais au lycée, il y a fort longtemps, mais je m'en souviens très bien, lorsque je rendais une copie, même s'il s'agissait d'une dissertation, je savais à peu près ce que valait mon travail, et une fois la copie corrigée, la note attribuée était celle, ou proche de celle que je lui avais attribuée moi-même. Et si sur un trimestre, ma moyenne était de 10 sur 20, je me disais que c'était là ce que valait le travail que j'avais fourni pendant ce trimestre. Mais jamais il me serait venu à l'esprit de penser que je valais, moi, 10 sur 20 !

Cependant, autour de moi, mes camarades, mes parents et mes professeurs m'accordaient le qualificatif de mauvais ou de bon, voire d'excellent élève... ou de cancre ! Car il est dans la nature humaine de toujours porter un jugement sur autrui.

Mais ils pouvaient bien penser de moi ce qu'ils voulaient, mes camarades, mes parents et mes professeurs ! Je savais bien, moi, ce que je valais, que je ne confondais pas avec ce que valaient les tâches que j'avais accomplies.

Cependant, comme on aime bien que les autres pensent du bien de soi, nous sommes toujours influencés par le regard que les autres portent sur nous, et lorsque l'écart est trop grand entre l'image que nous avons de nous et celle que nous renvoie ceux qui nous entourent, cela nous plonge dans un malaise qui peut nous conduire à prendre de la distance avec notre entourage, et même quelquefois à rechercher un autre environnement humain qui nous renverra de nous une image qui nous conviendra mieux. C'est ainsi que l'évaluation négative répétée de l'élève (et non de son travail) peut l'exclure de son cursus scolaire. Bien des fois, j'ai entendu dire par un collégien que j'essayais d'intéresser aux mathématiques : « De toute manière, le prof. nous a dit : dans cette classe, vous êtes nuls en math. »

Pourtant les erreurs, si elles sont perçues et corrigées, peuvent être fertiles : quand nous acquérons une connaissance par nous-mêmes, en progressant à tâtons, par la prise de conscience et la correction de nos erreurs, ces dernières nous apparaissent comme des étapes positives de notre progression. Cette auto-correction de l'erreur peut même être ludique, comme le montre l'observation du joueur de mots croisés ou de Sudoku.

Aussi la réforme à faire en matière d'évaluation (et peut-être pas seulement en matière d'évaluation scolaire) n'est pas de remplacer les notes par des lettres ou des couleurs, ni de chercher des astuces pour transformer le négatif en positif.

La réforme à faire consisterait à former les évaluateurs pour que, contre la tendance humaine naturelle qui est de porter constamment un jugement sur autrui, ils se défendent d'évaluer l'individu, mais s'appliquent à lui montrer, à lui expliquer la valeur objective de son œuvre, et surtout à lui fournir les moyens qui permettront à lui-même de l'améliorer.

Claude ANTON, juin 2014

Partager cet article
Repost0
23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 14:39

A Madame Marlène Schiappa

Je viens d'entendre votre interwiev à France2.

Je ne remets pas en cause vos propos. Et sur l'essentiel de ce que j'ai entendu je partage vos propos.

Je suis femme moi-même.

Je suis d'une famille (je ne parle pas de ma fratrie mais des ascendants) dans laquelle les femmes ont toujours travaillé. Je peux dire qu'elles faisaient bien deux grosses belles journées en vingt quatre heures. Elles ne travaillaient pas systhèmatiquement à la maison et... elles n'avaient pas de salaire. Une de mes grand-mère a travaillé jusqu'à sa mort, soit jusqu'à quatre vingt ans par nécessité, avec un fils handicapé à sa charge et des filles qui l'aidaient comme elles pouvaient mais qui n'avaient pas la possibilité de subvenir à ses besoins. Pas d'aide quelconque pour une femme agricultrice, surtout femme d'agriculteur, il y a plus de quarante ans.

Cette situation n'est pas, n'était pas exceptionnelle. C'était le lot des femmes.

Dès l'âge de 17 ans je me suis engagée, bénévolement, pour aider des adolescentes, femmes en devenir, à sortir de ce cercle. Depuis je milite toujours à ma manière pour cette cause.

Il y a encore beaucoup à faire dans notre société. Un des points important est de faire en sorte que les femmes éduquent, avec leurs conjoints, leurs enfants, filles et garçons, au respect l'un de l'autre qui va jusque dans le partage de l'éductaion des enfants à participer aux des différentes tâches et bien sûr à la reconnaissance de l'égalité des droits dans les différences.

Mais il y a encore plus à faire dans notre langage, à nous les femmes.

Combien de femmes parlent du « panier de la ménagère » ?

Combien de femmes disent « aujourd'hui alors que les femmes travaillent... » ? Une parenthèse : quel manque d'attention, de délicatesse pour les générations de femmes qui nous ont précédées sans reconnaissance de leurs proches et encore moins de la société !

Et combien d'autres réflexions ou expressions de ce style.

Quelles erreurs de langage !

Si nous voulons que les situations changent, que les mentalités évoluent, même celles des femmes, j'aimerai bien parfois entendre les personnes publiques et plus particulièrement les femmes dire « aujourd'hui que les femmes sont salariées... »

Ce changement de langage changerait beaucoup de situations.

Car ne voit-on pas comment, lorsque la question du télé-travail ou du statut d'auto-entrepreneur, sont abordés, systhématiquement il est rajouté que ces solutions sont très bien, surtout pour les femmes, car avec les enfants, la tenue de la maison, les courses et j'en passe, ça leur faciliterait la tâche ?

Nous-mêmes, femmes, par nos langages et nos attitudes continuons à nous enfermer dans des schémas séculaires avec des formes différentes.

Marie-Jeanne Anton-Perret, le 23 05 2014

Partager cet article
Repost0
13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:27

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:01

LA VEGGIE PRIDE

ou les végétariens, végétaliens et végans

Samedi 10 mai 2014 s'est déroulée la Veggie Pride, soit une marche organisée par des végétariens, végétaliens et végans.

Pour les premiers aucune viande comme nourriture.

Pour les seconds aucune viande et aucun poisson comme alimentation.

Pour les troisièmes ni viande, ni poisson, ni œuf, ni lait, ni miel... enfin aucun aliment lié à l'animal pour se nourrir.

Nous sommes effectivement dans une société de surconsommation dans tous les domaines (des aliments, des vêtements, des énergies, des déplacements, des matériels etc.)

Un sursaut est nécessaire pour que nous arrivions à des modes de vie plus rationnels, ce qui ne veut pas dire que nous devrions nous priver.

Est-il effectivement nécessaire de manger de la viande tous les jours et à plus forte raison midi et soir ?

Est-il effectivement nécessaire de manger du poisson tous les jours et à plus forte raison midi et soir ?

Est-il effectivement nécessaire de manger de la viande et ou du poisson tous les jours et à plus forte raison midi et soir ?

Nous avons mis de côté de nombreux aliments, tels les légumes secs par exemple, qui apportent des éléments nécessaires à notre organisme.

Mais pour moi quelques questions restent posées devant tous les comportements énumérés ci-dessus.

Aucune viande : que fait-on des animaux lorsqu'ils arrivent en fin de vie ? Nous les jetons ? Nous les donnons à manger à d'autres animaux ? Nous jetons leurs peaux pour ne pas les transformer en vêtements ou en quelconques ustensiles pouvant nous être utiles ? Serions-nous prêts à gaspiller pour ne pas « consommer » de l'animal ?

Aucune viande, aucun poisson : mêmes réflexions qu'au paragraphe précédent .

Aucune viande, aucun poisson, aucune utilisation de produits venant de l'animal : réflexions comme ci dessus. Mais aussi, en quoi boire du lait, manger du fromage réalisé à partir du lait, manger des œufs, faire des vêtements et des ustensiles à partir des peaux des animaux lorsqu'ils sont morts est-il scandaleux et irrespectueux de la nature?

Les animaux entre eux ne sont-ils pas prédateurs ?

Sans être particulièrement prédateurs ne peut-on pas vivre en harmonie avec et dans la nature, c'est à dire en l'utilisant sans la détériorer ?

Autres questions :

Ne pas manger d’œufs, ne pas boire de lait (ou les produits résultants de sa transformation) mais qu'en faisons-nous ? Les jetons-nous ? En quoi se nourrir du lait et des œufs fait-il souffrir les animaux ? Qu'en est-il alors de nos femmes, mères, qui allaitent au sein leurs propres enfants ? Ne s'agit-il pas là aussi de nourriture et produit animal (car l'humain est un animal) ?

Les enfants qui ne peuvent pas être nourris par leur mère, doit-on les laisser mourir de faim ?

Ne manger que de la végétation, mais à quelles conditions de cultures, à moins que nous ne cultivions même plus? Et puis si par exemple, comme le suggèrent certaines personnes, il ne faut même pas cueillir les fruits et légumes, mais simplement ramasser ce qui tombe, qu'advient-il alors de l'humus qui permet la régénération ?

Comme pour le règne animal il serait bien d'avoir en tête que même dans le règne végétal il y a des prédateurs.

Marie-Jeanne, 12 mai 2014

Partager cet article
Repost0
10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 14:04

A madame Ségolène Royal

Je viens de lire que votre souhait est que l'on passe directement de l'auto diesel à l'auto électrique.

Premièrement, l'auto électrique souffre toujours de son autonomie réduite est ne peut être une solution que pour la deuxième voiture qui ne parcourt pas plus de 100 km par jour.

Deuxièmement, l'électricité n'est pas une source d'énergie primaire, mais un vecteur d'énergie, c'est à dire qu'il faut la produire avant de l'utiliser. Un calcul simple montre que, pour remplacer la traction électrique automobile en France, compte tenu des rendements, il faut une puissance électrique supplémentaire d'environ 25 000 MW (17 centrales comme celle que l'on construit à Flamanville)

Troisièmement, justement à propos des centrales françaises et de l'approvisionnement de la France en électricité, à supposer que l'on arrête Fessenheim en 2017 et toutes les autres centrales nucléaires après 40 ans de fonctionnement, dans 10 ans, la puissance électronucléaire française sera divisée par deux (30 000 MW au lieu de 60 000 en comptant Flamanville), alors que la puissance appelée par les consommateurs est actuellement 90 000 et risque d'être plus importante dans 10 ans.

Pour le moment, la solution de remplacement prévue consiste en deux parcs éoliens offshore d'une puissance totale de 1 000 MW.

Avec quelle électricité voulez-vous faire rouler les autos électriques, alors que dans 10 ans, compte tenu de ce qui est prévu, le potentiel électrique de la France sera au d'environ 60 000 MW pour une puissance appelée actuelle de 90 000 ?

Je ne pense pas que vous soyez mal informée. Mais 10 ans, c'est bien après les prochaines élections présidentielles et législatives n’est-ce pas ?

Claude Anton, le 10 mai 2014

Partager cet article
Repost0
10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 09:04

UNE ILE

Dans l'immense océan vierge de tout passage,

Sur une île perdue, vivent des « bons sauvages ».

Ils vivent de cueillette, à l'occasion de chasse,

Et puis lorsque leur faim épuise leur espace,

Ne trouvant plus assez de fruits pour se nourrir,

Ils vont un peu plus loin pour chasser et cueillir,

Et sur le territoire qu'ils ont abandonné

Tout naturellement la Nature renaît.

Mais l'île a ses limites ; aussi son peuplement

Augmente mais ne peut croître indéfiniment

Elle n'accueille pas plus qu'elle peut nourrir

Et ceux qui sont de trop ne peuvent que périr :

Accidents, maladies... Si ça ne suffit guère

Les hordes de nomades se disputent la terre :

Si nos chasseurs-cueilleurs deviennent trop nombreux

Leurs guerres font un sort aux plus faibles d'entre eux.

D'une manière ou d'autre la loi économique

Equilibre sur l'île un ordre écologique.

Sur l'île un jour les hommes inventent la culture,

Et produisent ainsi bien plus de nourriture.

Maintenant sur notre île, les gens sont sédentaires,

Ils sèment et ils attendent le produit de leur terre.

Ils ont domestiqué la nature sauvage,

Mais ont profondément changé le paysage,

Car les champs monotones et l'uniformité

Remplacent maintenant la biodiversité.

Sur l’île la croissance des biens de production

Permet l'augmentation de la population

Plus il a de monde, plus il faut cultiver,

Et bien sûr le moment finit par arriver

Où la culture occupe toute la terre arable.
Alors on se dispute les terrains cultivables.

Le nombre des humains ne peut plus augmenter ;

L’île entre de nouveau dans la stabilité.

Notre Terre est une île pour notre Humanité.

Il y a deux cents ans les hommes ont inventé

Les machines thermiques grâce auxquelles un seul homme

Disposait de la force de cent bêtes de somme.

Moteurs de plus en plus puissants, dont les nouveaux

Peuvent avoir la force de millions de chevaux.

Ces énergies permirent de telles productions

Qu'en seulement deux siècles notre population,

Multipliée par sept, vit confortablement,

Mais aussi bouleverse notre environnement :

Les champs que labouraient les bœufs et les chevaux,

Cultivés maintenant par des engins nouveaux

Des centaines de fois plus puissants, qui sillonnent

D'immenses étendues tristes et monotones.

Quant aux manufactures, elle furent rasées

Pour d'immenses usines qui sont mécanisées,

Et sur toute la Terre nos bourgs et nos villages

Qui s'intégraient si bien dans tous nos paysages,

Désertés, sont en ruine ; les agglomérations

Deviennent mégapoles dans les trois dimensions.

Nous avons transformé les océans, la terre,

Et même modifié l'état de l'atmosphère !

Sur Terre la débauche de l'énergie facile,

Tout comme la culture, l'élevage sur l’île,

Causa l'augmentation de la population,

Une vie différente, et la transformation

De l'environnement. Mais tout comme sur l’île,

Quand on a occupé tout ce qui est fertile,

Les habitants se battent pour pouvoir cultiver,

La fin de l'énergie finit par arriver,

La croissance s'essouffle et les populations

Qui sont habituées à la consommation

S'estiment malheureuses, victimes d'injustice.

Quant aux populations pauvres mais productrices,

Elles voudront bien sûr elles aussi pouvoir

S'offrir ce qu'elles font mais ne peuvent avoir.

Mais hélas dans l'état de nos technologies,

La Terre ne peut pas accorder, par magie,

A sept milliards d'humains le haut niveau de vie

Des peuples d'Occident, que les autres envient.

Si les uns et les autres ne sont pas assez sages

Pour vivre sobrement, l'Humanité s'engage,

Chacun exigeant plus que peut donner la Terre,

Dans la compétition, la violence et la guerre.

Claude ANTON mai 2014

Partager cet article
Repost0