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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:14

L’ISLAM ET MOI

 

            Je suis né dans un département français où, dans ma ville natale, la plupart des femmes que je croisais dans les rues étaient voilées. Elles étaient couvertes d’une sorte de drap blanc qu’elles rabattaient sur leur front jusqu’à leurs sourcils, puis qu’elles repliaient des deux côtés de part et d’autre d’un seul œil, ne laissant apparaître de toute leur personne que ce trou noir triangulaire qui ne leur accordait qu’une visibilité vraiment très réduite. Aussi, lorsqu’elles s’avisaient de traverser la rue, on les voyait osciller la tête à droite, à gauche, et quand nous circulions en vélo, mes amis et moi, nous redoublions d’attention quand nous nous apercevions qu’une de ces piétonnes mal voyantes projetait de traverser, car plus d’une avait payé de quelques mauvaises égratignures leur pratique vestimentaire. Nous nous moquions d’elles et nous les appelions les « barques à voile » :

            « Attention ! Ya une barque à voile qui traverse ! »

            Les hommes, eux, étaient habillés normalement. Toutefois, certains d’entre eux étaient couverts d’une sorte de toge blanche en laine assez grossière, brandissaient une robuste canne et se coiffaient d’un chèche savamment enroulé autour de leur tête. A cause de ce couvre-chef, nous les qualifiions de « bouteilles cachetées. »

            Oui. Nous nous moquions de leurs tenues, comme nous nous moquions de tout, à cet âge, comme nous nous moquions du flot des grenouilles de bénitier que l’église déversait sur la place le dimanche matin, et des quelques rares individus coiffés de la kippa.

            Nous vivions dans un département français où nous pouvions rire et tourner en dérision les croyances qui n’étaient pas les nôtres, mais que cependant nous respections car, par exemple :

            Au lycée, un camarade circulait dans la cour coiffé d’une chéchia, et aucun enseignant ne se serait avisé de lui demander de l’ôter, sachant que pour lui, elle lui garantissait qu’en cas de mort subite l’ange Gabriel pourrait le saisir par la mèche noire de sa coiffure pour le conduire au Paradis.

            Quelquefois dans la rue, un homme étalait avec précaution son tapis de prière et se livrait à ce que nous considérions comme des contorsions ridicules, mais il ne nous serait jamais venu à l’esprit de poser notre pied sur son tapis, car nous savions qu’à ses yeux ce geste aurait précipité en enfer son coin de paradis.

            Respecter les croyances, même si on les trouve ridicules, c’est peut-être cela la laïcité.

            J’ai passé toute ma jeunesse dans ce que bien des gens considèrent comme une colonie, et qui était pourtant un territoire composé de départements français. Mais dans ces départements français, la France n’accordait pas à ceux qu’elle appelait « Français Musulmans » les mêmes droits qu’aux autres. Ils furent pourtant un temps des citoyens comme les autres, juste le temps de voter pour approuver la Constitution de notre Cinquième République. Mais c’était trop tard, et c’est sans doute en grande partie à cause de cela que l’endroit où je suis né ne se trouve plus dans un département français.

                        Je vis maintenant sur le territoire d’une république laïque. Pour moi, cela signifie que les lois auxquelles sont soumis tous les citoyens de cette république, quelles que soient leurs confessions, n’interfèrent en rien avec le domaine de la religion. Ce qui signifie n’est-ce pas que le mariage religieux n’a aucune signification légale. Autrement dit, une personne qui se marie religieusement avec plusieurs autres, cela n’a pas plus de sens laïque qu’une personne qui a des relations suivies, éventuellement sexuelles, avec plusieurs autres, ce qui est d’ailleurs le cas de bien des gens, ce qui a été le cas d’un Président de notre République. Alors pourquoi le ministre chargé de l’ordre public menace-t-il de déchoir de sa nationalité française un citoyen qui est marié religieusement plusieurs fois ?

            La pratique religieuse peut impliquer que, sur le lieu privé du culte, on parle une autre langue que le français, comme cela a été longtemps le cas dans les églises, comme cela est toujours le cas dans les temples orthodoxes ou les synagogues. Alors pourquoi le chef du parti au pouvoir dans notre République voudrait que sur les lieux de culte musulman on ne parle que français ?

            Ces prises de positions de responsables politiques au plus haut niveau ne me semblent pas logiques, mais je ne crois pas que ces gens-là manquent de bon sens. Je pense qu’ils tiennent ces propos parce que ces propos trouvent un écho favorable auprès de la plus grande partie des citoyens de notre République. Ils espèrent ainsi conforter leur popularité, et ils confortent dans leur opinion tous ceux qui voudraient que notre République laïque intervienne sur le domaine de la religion, de l’une d’entre elles en particulier !

            Pourtant, si on veut que les croyants, de quelque religion qu’ils soient, acceptent et respectent les lois de notre République, il convient que tous les citoyens de cette République acceptent et respectent de manière égale toutes les religions et leurs pratiques, pourvu que ces dernières respectent les lois. Car si notre République dénie à certains le droit de pratiquer librement leur religion, elle crée une catégorie de citoyens qui ne jouissent pas des droits dont jouissent les autres.

            Or moi, je suis bien placé pour savoir que cela n’est pas seulement injuste, mais que c’est aussi dangereux, car :

            Je suis né dans un département français qui ne l’est plus, sans doute parce que l’on n’y accordait pas à certains les mêmes droits qu’aux autres.

Claude ANTON, 14 mars  2011

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:07

Circulation routière et véhicules à moteur

 

 

Violence routière et accidents routiers…Quelques suggestions et réflexions

 

Mener des actions, entre autre auprès du gouvernement et des femmes et hommes politiques, pour que les finances de l’État, donc les impôts des citoyens, ne soutiennent plus les firmes automobiles.

Bien sûr qu’il faut penser aux employés de ces firmes. Mais œuvrons pour que les actionnaires aient moins de revenus afin de mieux rémunérer le personnel et mieux agir pour la fabrication de véhicules performant en sécurité, en économie d’énergie…et la reconversion professionnelle des personnels.

Insistons pour que les véhicules, motos et poids lourds compris, soient bridés dès la fabrication. Si malgré cela, pour frimer, ou parce que les personnes ont l’impression d’être plus en sécurité dans des véhicules comme les 4x4 ou pour toute autre raison … c’est leur affaire. Si ces personnes là sont assez stupides pour claquer leur argent dans ce type de véhicules avec tous les frais qui les accompagnent ça les regarde !

Demandons à ce que sur tous les véhicules soient installés dès la fabrication des régulateurs de vitesse. Trouver un moyen pour que les personnes qui ont déjà un véhicule puissent en faire installer à moindre coût.

 

Agissons pour que les communes installent des ralentisseurs sur leurs voieries.

 

Serait-il possible qu’une vérification des panneaux de limitation de vitesse soit faite avec sérieux. A de nombreux endroits les vitesses autorisées sont insensées, certains permettant une vitesse trop rapide et d’autres limitant sans réelle raison apparente. A modifier aussi à de nombreux endroits, entre autres aux entrées de villes ou en arrivant aux péages d’autoroute, les espaces entre les panneaux (l’espace n’étant pas suffisant cela implique soit de freiner = usage de carburant inutile et pollution, soit de ne pas arriver à respecter la limitation = risque de PV) et de toutes façons de nombreux risques d’accidents.

 

Serait-il possible de revoir toutes les règles et les lois qui gèrent la circulation routière pour étudier celles qui sont correctement applicables et qui ont encore une raison d’être aujourd’hui ? Supprimons officiellement celles qui semblent hors circuit. Faisons appliquer dans leur intégralité celles qui sont maintenues. Ensuite, si vraiment c’est nécessaire, rajoutons d’autres règles et lois.

 

Comment se fait-il qu’actuellement des "entreprises" se créent pour apprendre à conduire avec prudence et économie d’énergie ? Il semblerait que ces notions ne soient plus enseignées dans les autos-écoles. Alors à quoi servent-elles ? Sur quelles bases est établie l’obtention du permis de conduire ? Pour quelles raisons ces notions ne font-elles pas partie de la formation et de l’examen ?

 

Nécessité absolue de permis de conduire pour tout véhicule à moteur.

 

Ne pourrait-on pas demander à ce que le système de covoiturage soit réellement reconnu et validé avec prise en considération sur les voies publiques, les véhicules le pratiquant ayant un macaron officiel délivré par sa compagnie d’assurance, afin que les personnes qui acceptent de le pratiquer ne soit pas sanctionnées en cas d’accident ; il serait souhaitable, qu’en même temps, financièrement elles aient une "récompense" dans la mesure où elles participent à des économies d’énergie et à moins d’embouteillage et de pollution ?

 

Agissons pour un développement performant des transports en commun (bus, trains, trams, métros, bateaux et barges maritimes et fluviaux éventuellement à panneaux solaires): maillage correct sur tout le territoire, tarifs attractifs mais corrects (car si les tarifs sont établis sans tenir compte du coût réel la différence sera récupérée par des impôts), fiables en sécurité et horaires, pollution…

 

Agissons pour un plus grand réseau de réelles pistes cyclables , permettant aussi aux personnes handicapées de s’y déplacer sans risques avec leurs  fauteuils roulants d’handicapés.

 

La peur qui est faite du chômage si nous réduisons l’industrie automobile est un leurre. Bien des domaines ne sont pas explorés et exploités qui pourraient être générateurs d’emplois, de métiers.

 

 

Voici quelques idées…

 

 

22 mars 2011

Marie-Jeanne Anton-Perret

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 19:55

Que signifie pour vous le mot Patrie ?

 

 

            Au sens purement étymologique le mot patrie veut dire père. Ce terme patrie est communément expliqué par l’expression "terre de nos pères". Mais il existe aussi l’expression de "la mère patrie".

            Il peut facilement à partir de ces deux expressions être déduit que la patrie est la terre de nos ancêtres.

            Mais cette réflexion paraît être incomplète si ce n’est restrictive. Il apparaît nécessaire de donner un sens à l’expression "terre des ancêtres".

            La terre des ancêtres c’est le sol foulé, sol qui est différent suivant les régions que je découvre ou parcours. Il est donc multiple en images. Il peut être rocailleux, fait de garrigues ou de maquis, de montagnes, de collines, de champs de blé, de maïs, de céréales diverses, de champs de cultures de primeurs, de champs de fleurs, de serres en verre ou constituées par des bâches en plastic, de terres sur lesquelles broutent veaux, vaches, cochons, brebis, chèvres ou toutes autres espèces d’animaux livrés à eux-mêmes (cervidés, loups, renards…), de plages sablonneuses ou de côtes rocheuses, découpées… Ces paysages peuvent être ou très humides parcours de petits filets d’eau, de rivières ou de grands fleuves ou sèches, voire désertiques... Le ciel peut être nuageux, brumeux, venté, ensoleillé…

            Dans cette variété qui constitue le pays d’où nous sommes, il peut y en avoir une parcelle qui a une signification particulière dans notre propre histoire et à laquelle nous pouvons être plus particulièrement attachés. Mais elle fait partie d’un tout.

            La terre des ancêtres c’est aussi son histoire avec tout ce qui lui a permis d’être aimée mais aussi qui a conduit des personnes à vouloir s’en déraciner, et d’autres à ne plus vouloir en entendre parler. Ce sont toutes ces facettes qui ont façonné un peuple à travers de nombreuses générations, par toutes les guerres dont nous n’avons pas à être fiers quelles qu’elles soient, par ces génies intellectuels, scientifiques… sans oublier tout le peuple des artisans et celui des paysans qui en ont été les artistes laborieux, bâtisseurs, productifs.

            La terre des ancêtres c’est toutes les œuvres d’art, tous les monuments historiques religieux ou purement laïques, souvent, très souvent fruits de génies extraordinaires, génies qui bien souvent n’ont pas été bénéficiaires de reconnaissance et encore moins pécuniairement. Richesses artistiques trop souvent produits d’exploitation de l’homme par l’homme, trop souvent génératrices de misères pour un grand nombre d’individus pendant qu’un petit noyau en tirait de profonds bénéfices.

            La terre des ancêtres c’est aussi la constitution de sa population résultat de ses réseaux humains fait d’horizons divers et multiples qui a contribué à son aspect pluriel. Population issue des différentes invasions, des différentes conquêtes qu’après analyses conduisent à beaucoup d’humilité, de reconnaissance et d’acceptation de l’autre dans sa différence.

            La terre des ancêtres c’est aussi les différentes langues ou dialectes, les différents accents, les différents aspects physiques issus probablement des différents climats et modes de vie, des différentes peuplades qui l’ont constituée et continuent à participer à son évolution et sa transformation.

            La terre des ancêtres c’est aussi, en partie issu de tous ces mélanges, la multiplicité des plats, des recettes de cuisine, mixage incontestable des différents apports.

            La terre de mes ancêtres est avant tout cette terre du sud de la France, brûlée mais aussi illuminée et réchauffée par le soleil. C’est cette végétation mal menée par les vents et les embruns de la méditerranée mais aussi la terre sur laquelle, quasiment, tout peut pousser et donc nourrir, enrichir, embellir.

            La terre de mes ancêtres c’est cette parcelle de territoire où la peau de ses habitants est bien souvent burinée. Et c’est aussi cette terre imprégnée de cultures de peuples venus d’autres horizons, du sud de la méditerranée.

            La terre de mes ancêtres c’est aussi, en partie, le fruit du sillonnement des différentes mers du monde.

           

            La patrie c’est au sens étymologique la terre des pères. Mais au sens affectif la patrie peut-être aussi la terre que l’individu choisi à un moment de sa vie parce qu’elle a un sens réel pour lui dans son évolution.

 

            La patrie c’est la part de terre et de peuple que j’intègre au fond de moi et à laquelle je donne ma fidélité et ma reconnaissance pour ce qu’elle m’a permis de construire de moi-même, pour le bonheur qu’elle m’a apporté. La patrie, quelle soit celle des ancêtres ou celle choisie, adoptée, elle est ouverte, mouvante, mutante et accueillante pour pouvoir rester ma patrie. 

Marie-Jeanne février 2011

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 19:47

Quelques Propositions et Réflexions aux politiques pour devenir crédibles aux yeux des citoyen(ne)s

 

1er        Elections et élu(e)s

 

-        Important que les votes blancs soient effectivement décomptés et annoncés.

-        Lorsqu’une élection se fait avec ⅓ de votes blancs l’élection est invalidée et un nouveau vote doit être impérativement organisé.

-        Lorsqu’une élection se fait avec moins de 55% de votants sur le nombre d’électeurs l’élection est invalidée. Un nouveau vote doit alors être impérativement organisé.

-        Un(e) élu(e) ne doit pas faire plus de deux mandats consécutifs pour le même poste (à valoir aussi pour les syndicats).

-        Un(e) élu(e) ne peut pas cumuler plus de deux mandats (à valoir aussi pour les syndicats), si ceux-ci sont compatibles –à définir- quant au temps exigé par les séances, la présence sur le terrain, les déplacements…Sinon qu’un mandat à la fois.

-        Un(e) élu(e) doit être effectivement aux séances des différents conseils, des différentes réunions. Les listes de présences sont portées systématiquement à la connaissance des citoyen(ne)s. Un(e) élu(e) absent(e) plus de 50% dans l’année est radiée de l’instance pour laquelle il (elle) a été élu(e).

      L’élu(e) est rémunéré(e) à la présence réelle.

 

2ème      Elu(e)s, rémunérations, retraites, biens

 

-        Pour toute personne élue, à quelque niveau que ce soit, annoncer officiellement ses biens immobiliers et mobiliers au début de son mandat et en fin de mandat (au moment de la nouvelle campagne électorale que la personne se représente  ou non).

-        Un(e) élu(e) doit dire quelles rémunérations il (elle) a pour sa fonction et ce que cette rémunération recouvre (avantages en nature compris avec évaluations financières ; exemples : chauffeur, garde du corps, personnels de maison... les tenues vestimentaires et esthétiques étant exclues des avantages chacun devant les prendre à sa charge personnelle –inutile de faire des frais outranciers-)

-        Un(e) élu(e) doit donner des explications sur ses déplacements, sur le territoire ou en dehors du territoire (raisons, mode de paiements, qui est le payeur…).

-        Un(e) élu(e) ne peut toucher une retraite liée à sa fonction d’élu(e), qu’arrivé(e) à l’âge de la retraite et seulement pour la durée du mandat qu’il (elle) a assuré avec le même calcul que pour les autres salarié(e)s .

 

3ème      Laïcité et Etat Français

 

-        La question de la laïcité est effectivement à reconsidérer dans notre société où de nombreux intégrismes sont actifs qu’ils soient religieux (toutes religions confondues), philosophiques, laïques… mais aussi tout simplement parce que la société a changé. Pour cela il n’est pas nécessaire d’un grand débat. Il suffit de prendre les textes, peut-être de les exprimer dans un langage plus actuel et de les faire coller à la réalité d’aujourd’hui (car il est évident qu’en 1905 certaines religions et tendances idéologiques n’avaient pas cours chez nous) afin que chacun s’y retrouve clairement et justement.

-        Il me parait indispensable (comme dans tous les domaines, ce qui est loin d’être le cas) de vérifier que la Loi est bien adaptée à notre réalité, si c’est le cas, de la faire appliquer entièrement avant de la modifier ou de l’allonger.

-        A partir du moment où la Loi existe inutile de rajouter des commentaires tels que : demander à ce que les prêches dans les mosquées soient en français (interdisons-nous le latin dans nos églises catholiques françaises ? Le grec, le russe dans les églises orthodoxes ?...)

-        Je suis d’accord pour ne pas accepter le voile intégral, mais simplement parce que tout citoyen doit avoir le visage découvert et non en faire une spécificité de telle ou telle population ou religion (puisque de toute façon le voile intégral n’est pas une prescription religieuse).

-        Respect des habitudes et coutumes religieuses en en facilitant la pratique mais sans l’imposer ou la généraliser aux autres (comme l’alimentation, la pose de congés pour pratiques religieuses…).

 

4ème La question économique

 

-        Quand cesserons-nous d’être un Etat d’assistanat qui ne considère pas ses citoyen(ne)s comme des adultes responsables, capables de se prendre en charge ? L’assistanat est une humiliation et une dégradation. Comme le sont aussi  les discriminations négatives et positives.

-        Quand nous déciderons-nous à permettre aux petits entrepreneurs, dans tous les domaines, de vivre de leurs entreprises et de leur travail, et de pouvoir faire vivre décemment leurs personnels ?

-        Quand opterons-nous pour une agriculture et un élevage sains, non extensifs, de qualité et ne favorisant pas les grosses filières ?

-        Quand arrêterons-nous la grande distribution pour réinventer un commerce de proximité de qualité?

-        Quand cesserons-nous de nous gargariser d’écologie alors que nous ne cessons de prôner le commerce international injustifié (délocalisation, recyclage exporté dans les pays sous développés pour revenir chez nous après re-fabrication par des personnels sous payés etc.) ? Ce qui ne veut pas dire de vivre en autarcie car nous avons besoin d’être en relation avec le reste du monde : la mondialisation ne date pas d’aujourd’hui puisque nos ancêtres lointains étaient des nomades.

-        Quand cesserons-nous de dire qu’il faut sortir du nucléaire pour le remplacer par des « énergies renouvelables » sans avoir aucun  recul sur les moyens de rechange proposés tels que les champs d’éoliennes terrestres comme en pleine mer ou de miroirs photovoltaïques ? Quelles preuves avons-nous qu’ils n’auront pas de retombés néfastes (en plus de la laideur qu’ils imposent aux paysages) sur l’environnement ? Pour quelles raisons ne pas favoriser le développement de techniques de production d’énergie à des échelons individuels, ou locaux sans pour autant rentrer dans toutes les complications administratives et financières qui rapportent en priorité aux actionnaires de certaines entreprises et à de gros industriels?

-        Quand cesserons-nous de laisser croire que nous pouvons continuer à utiliser et à dépenser l’énergie au rythme où nous le faisons ? Continuer à soutenir et promouvoir la fabrication de véhicules nécessitant des quantités d’énergies considérables, au lieu de promouvoir des qualités de transports publics moins consommateurs d’énergies et favorisant la vie sociale ; réorganiser la vie professionnelle et sociale de façon à ce que les personnes travaillent plus prés de leur lieu d’habitation de courses… ; réduire les éclairages des villes (même en période de fêtes), les éclairages des routes, faire payer des amendes importantes aux entreprises et magasins qui gaspillent l’énergie (que ce soit par le chauffage ou la climatisation –surtout lorsque les portes et les fenêtres restent ouvertes sur les rues) ; favoriser les ventilateurs aux climatiseurs (plus économes en énergie et meilleurs pour la santé) ?

-        Quand cesserons-nous de laisser croire que toute la nourriture toute prête, comme tous les produits à usage unique et à jeter sont la panacée ?

 

Quand aurons-nous des femmes et des hommes politiques, des représentant(e)s syndicaux, religieux, des responsables d’associations en tout genre et de tous bords, qui cesseront de prendre leurs concitoyen(ne)s pour des benêts ou des niais, en s’injuriant, en s’amusant (au frais du contribuable) à dénoncer les magouilles et malversations des autres pour cacher les leurs ; qui cesseront de défendre leurs propres places pour enfin parler vrai, de façon désintéressée, en vue d’une société adulte et responsable ?

 

Sanary sur mer, le 13 mars 2011 Marie-Jeanne Anton-Perret

Rectificatif et complément juillet 2011

 

 

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