Quelques Propositions et Réflexions aux politiques pour devenir crédibles aux yeux des citoyen(ne)s
1er Elections et élu(e)s
- Important que les votes blancs soient effectivement décomptés et annoncés.
- Lorsqu’une élection se fait avec ⅓ de votes blancs l’élection est invalidée et un nouveau vote doit être impérativement organisé.
- Lorsqu’une élection se fait avec moins de 55% de votants sur le nombre d’électeurs l’élection est invalidée. Un nouveau vote doit alors être impérativement organisé.
- Un(e) élu(e) ne doit pas faire plus de deux mandats consécutifs pour le même poste (à valoir aussi pour les syndicats).
- Un(e) élu(e) ne peut pas cumuler plus de deux mandats (à valoir aussi pour les syndicats), si ceux-ci sont compatibles -à définir- quant au temps exigé par les séances, la présence sur le terrain, les déplacements…Sinon qu’un mandat à la fois.
- Un(e) élu(e) doit être effectivement aux séances des différents conseils, des différentes réunions. Les listes de présences sont portées systématiquement à la connaissance des citoyen(ne)s. Un(e) élu(e) absent(e) plus de 50% dans l’année est radiée de l’instance pour laquelle il (elle) a été élu(e).
L’élu(e) est rémunéré(e) à la présence réelle.
2ème Elu(e)s, rémunérations, retraites, biens
- Pour toute personne élue, à quelque niveau que ce soit, annoncer officiellement ses biens immobiliers et mobiliers au début de son mandat et en fin de mandat (au moment de la nouvelle campagne électorale que la personne se représente ou non).
- Un(e) élu(e) doit dire quelles rémunérations il (elle) a pour sa fonction et ce que cette rémunération recouvre (avantages en nature compris avec évaluations financières ; exemples : chauffeur, garde du corps, personnels de maison... les tenues vestimentaires et esthétiques étant exclues des avantages chacun devant les prendre à sa charge personnelle -inutile de faire des frais outranciers-)
- Tout élu(e) devra faire l'avance des dépenses liées et acceptées pour sa fonction et fournir les justificatifs.
- Un(e) élu(e) doit donner des explications sur ses déplacements, sur le territoire ou en dehors du territoire (raisons, mode de paiements, qui est le payeur…).
- Un(e) élu(e) ne peut toucher une retraite liée à sa fonction d’élu(e), qu’arrivé(e) à l’âge de la retraite et seulement pour la durée du mandat qu’il (elle) a assuré avec le même calcul que pour les autres salarié(e)s .
- Pour les élu(e)s qui pourraient prétendre à plusieurs retraites d'élu(e)s seule sera prise en compte la plus élevée.
3ème Laïcité et Etat Français
- La question de la laïcité est à reconsidérer dans notre société où de nombreux intégrismes sont actifs qu’ils soient religieux (toutes religions confondues), philosophiques, laïques… mais aussi tout simplement parce que la société a changé. Pour cela il n’est pas nécessaire d’un grand débat. Il suffit de prendre les textes, peut-être de les exprimer dans un langage plus actuel et de les faire coller à la réalité d’aujourd’hui (car il est évident qu’en 1905 certaines religions et tendances idéologiques n’avaient pas cours chez nous) afin que chacun s’y retrouve clairement et justement.
- Il me parait indispensable (comme dans tous les domaines, ce qui est loin d’être le cas) de vérifier que la Loi est bien adaptée à notre réalité, si c’est le cas, de la faire appliquer entièrement avant de la modifier ou de l’allonger.
- A partir du moment où la Loi existe inutile de rajouter des commentaires tels que : demander à ce que les prêches dans les mosquées soient en français (interdisons-nous le latin dans nos églises catholiques françaises ? Le grec, le russe dans les églises orthodoxes ?...)
- Je suis d’accord pour ne pas accepter le voile intégral, mais simplement parce que tout citoyen doit avoir le visage découvert et non en faire une spécificité de telle ou telle population ou religion (puisque de toute façon le voile intégral n’est pas une prescription religieuse).
- Respect des habitudes et coutumes religieuses en en facilitant la pratique mais sans l’imposer ou la généraliser aux autres (comme l’alimentation, la pose de congés pour pratiques religieuses…).
4ème La question économique
- Quand cesserons-nous d’être un Etat d’assistanat qui ne considère pas ses citoyen(ne)s comme des adultes responsables, capables de se prendre en charge ? L’assistanat est une humiliation et une dégradation. Comme le sont aussi les discriminations négatives et positives.
- Quand nous déciderons-nous à permettre aux petits entrepreneurs, dans tous les domaines, de vivre de leurs entreprises et de leur travail, et de pouvoir faire vivre décemment leurs personnels ?
- Quand opterons-nous pour une agriculture et un élevage sains, non extensifs, de qualité et ne favorisant pas les grosses filières ?
- Quand arrêterons-nous la grande distribution pour réinventer un commerce de proximité de qualité?
- Quand cesserons-nous de nous gargariser d’écologie alors que nous ne cessons de prôner le commerce international injustifié (installations dans notre pays d'entreprises étrangères en croyant que ces entreprises veulent favoriser l'emploi en France, délocalisation, recyclage exporté dans les pays sous développés pour revenir chez nous après re-fabrication par des personnels sous payés etc.) ? Ce qui ne veut pas dire de vivre en autarcie car nous avons besoin d’être en relation avec le reste du monde : la mondialisation ne date pas d’aujourd’hui puisque nos ancêtres lointains étaient des nomades.
- Quand cesserons-nous de dire qu’il faut sortir du nucléaire pour le remplacer par des « énergies renouvelables » sans avoir aucun recul sur les moyens de rechange proposés tels que les champs d’éoliennes terrestres, comme en pleine mer ou de miroirs photovoltaïques ? Quelles preuves avons-nous qu’ils n’auront pas de retombés néfastes (en plus de la laideur qu’ils imposent aux paysages) sur l’environnement ? Pour quelles raisons ne pas favoriser le développement de techniques de production d’énergie à des échelons individuels, ou locaux sans pour autant rentrer dans toutes les complications administratives et financières qui rapportent en priorité aux actionnaires de certaines entreprises et à de gros industriels? Pourquoi ne pas favoriser les installations de chauffe-eau solaires ?
- Quand cesserons-nous de laisser croire que nous pouvons continuer à utiliser et à dépenser l’énergie au rythme où nous le faisons ? Continuer à soutenir et promouvoir la fabrication de véhicules nécessitant des quantités d’énergies considérables et de matériaux venant d'ailleurs et extraits dans des conditions de travail et de rémunérations indécentes, au lieu de promouvoir des qualités de transports publics moins consommateurs d’énergies et favorisant la vie sociale ; réorganiser la vie professionnelle et sociale de façon à ce que les personnes travaillent plus prés de leur lieu d’habitation de courses… Le télé travail n'est pas la solution même si il est utile d'en favoriser la possibilité; réduire les éclairages des villes (même en période de fêtes), les éclairages des routes, faire payer des amendes importantes aux entreprises et magasins qui gaspillent l’énergie (que ce soit par le chauffage ou la climatisation –surtout lorsque les portes et les fenêtres restent ouvertes sur les rues) ; favoriser les ventilateurs aux climatiseurs (plus économes en énergie et meilleurs pour la santé) ?
- Quand cesserons-nous de laisser croire que toute la nourriture toute prête, comme tous les produits à usage unique et à jeter sont la panacée ?
- Réflexions non exhaustives concernant les problèmes de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, ainsi que d’autres caisses de remboursements de soins médicaux
° Depuis longtemps nous entendons parler, ou parlons, des frais de santé trop élevés, des déficits de la Sécurité Sociale… Des mesures sont proposées et certaines déjà appliquées : les génériques, le médecin référent, les franchises… lorsque nous regardons les effets des mesures qui sont mises en application nous constatons que les résultats n’atteignent pas, et de loin, les résultats escomptés mais surtout nécessaires.
Ne faudrait-il pas considérer la question plus largement et sur du long terme ?
Ne pourrait-on pas partir déjà des règles qui existent et les appliquer strictement ? Par exemple : des contrôles beaucoup plus importants et réels concernant les arrêts de travail pour maladie et accident de travail (durées, renouvellements, respect des horaires de sorties…) ; Exemple : quelqu’un qui semble inadapté au poste de travail qu’il occupe ou pour qui les conditions de travail semblent être trop difficiles, l’aider, avec le soutien de la médecine du travail et les différents organismes habilités, à s’orienter vers un autre emploi plutôt que de continuer à financer des arrêts (ce qui n’exclue pas de faire faire des contrôles par l’inspection du travail pour voir s’il n’y a pas un dysfonctionnement au sein de l’entreprise).
° Des contrôles sur les consultations et les délivrances excessives de médicaments (par exemple : avec l’informatique il est assez facile de vérifier si une personne fait le tour de plusieurs médecins et pharmacies pour avoir des renouvellements de médicaments de façon inadaptée ; lorsqu’un dossier fait question informer la personne concernée, puis si elle persiste la convoquer au service de contrôle de la Sécurité Sociale et l’informer que médecins et pharmaciens seront alertés. Si malgré ces informations et signalements les abus continuent = sanctionner l’assuré, les médecins et les pharmaciens).
° Concernant les médicaments remboursés puis qui ne le sont plus ou moins : les prix devraient être mieux établis à la mise sur le marché et lorsqu’un médicament devient d’usage courant (paracétamol, aspirine…), obligation pour les laboratoires de baisser les prix (cela serait plus juste si on veut que même les plus démunis puissent se soigner correctement, c’est à dire dès que nécessaire et avec ce qu’il faut), au lieu de supprimer les remboursements. Et avant tout, au moment des mises sur le marché et les accords pour faire partie de la liste des médicaments remboursés, vérifier si les "nouveaux produits" ne font pas double ou triple usage (si nous reprenons le paracétamol : combien existe-t-il de spécialités pour cette substance active ???). D’ailleurs pour la délivrance des médicaments il serait beaucoup plus astucieux du point de vue de la sécurité et d’autre part d’un point de vue économique que les pharmacies reçoivent les spécialités en vrac et que les pharmaciens et préparateurs en pharmacie délivrent, en les conditionnant au moment de la délivrance, la quantité juste de gélules, comprimés etc. Dans la mesure où dans les officines le personnel est habilité à réalisé des préparations pharmaceutiques, et sont de ce fait soumis à un certain nombre de règles tant pour la préparation que pour le conditionnement, ce personnel saurait très bien délivrer et conditionner au plus juste les spécialités. Faire en sorte que les préparateurs et préparatrices en pharmacie exercent réellement leur métier (soit faire des préparations, même s'ils sont aussi à la délivrance de médicaments et des ordonnances), ce qui implique que les pharmacien (ne)s soient aussi capables de réaliser les préparations étant responsables de leurs employé(e)s). Quant aux médicaments génériques : c’est du pipeau, de l’arnaque et du cinéma !
° Si nous considérons la santé dans la globalité de la personne, il est prouvé que l’état de la dentition, de la vue et de l’audition a des répercussions sur l’ensemble du corps, du comportement et de l’état général. Pourquoi ne pas mieux rembourser les actes et diverses prothèses (pour exemple les bases tarifaires pour les verres et les montures de lunettes sont quasiment identiques aujourd’hui qu’en 1965 !!!! alors que les prix, les matériaux et les techniques ont évolués !!!!), de façon à ce que chacun puisse mieux se soigner et anticiper de ce fait sur des conséquences néfastes pour la santé à venir ? Par contre le 100% et l'obligation pour tout assuré d'avoir une mutuelle sont de véritables arnaques aussi.
° Autre point les aides aux personnes malades (provisoirement ou sur du long terme), handicapées, les personnes âgées sont assurées par des "aides ménagères" et ou "des aides à la personne". Ces postes sont offerts et occupés par des personnes ayant souvent très peu de formation. Il me paraît important pour les personnes occupant ces postes d'avoir de réelles formations techniques, professionnelles et en même temps une formation aux relations humaines. Cela serait beaucoup plus profitable aussi bien aux personnes ayant besoin du service de ces personnels qu'aux personnes pratiquant ces professions.
Une parenthèse toutes les professions médicales et éducatives devraient impérativement bénéficier d'une formation aux relations humaines (formation aux relations humaines qui ne devraient pas être que livresques mais aussi et surtout avec "mise en situation" .
° Les différents déserts médicaux sont une réelle catastrophe et trop liés à la rentabilité immédiate, à la finance. Permettre à de jeunes professionnels de pouvoir s'installer en périphérie des villes, dans les villes moyennes ou petites, dans les villages, serait une politique bien plus efficace pour la population et bien moins coûteuse si on regarde sur le long terme.
Questions :
Quand aurons-nous des femmes et des hommes politiques, des représentant(e)s syndicaux, religieux, des responsables d’associations en tous genres et de tous bords, qui cesseront de prendre leurs concitoyen(ne)s pour des benêts ou des niais, en s’injuriant, en s’amusant (au frais du contribuable) à dénoncer les magouilles et malversations des autres pour cacher les leurs ; qui cesseront de défendre leurs propres places pour enfin parler vrai, de façon désintéressée, en vue d’une société adulte et responsable ?
Sanary sur mer, le 23 janvier 2022
Marie-Jeanne Anton-Perret